Par Finian Cunningham, le 6 décembre 2024
La mascarade de la démocratie occidentale s'effiloche à vue d'œil, car les soi-disant dirigeants et leurs médias complaisants ont ouvertement affiché leur refus de rendre des comptes aux citoyens, tout en poursuivant des intérêts élitistes et criminels.
Biden s'est servi des pouvoirs présidentiels pour gracier son fils toxicomane et criminel - après avoir promis qu'il ne le ferait pas. Les médias occidentaux affirment que le regain du conflit en Syrie est une "guerre civile", sans lien avec les terroristes mandataires soutenus par l'OTAN. L'occident soutient un génocide à Gaza et un dirigeant israélien fasciste qui se livre à des meurtres de masse pour éviter des poursuites judiciaires en raison d'années de corruption. L'Occident alimente le régime néonazi de Kiev qui blanchit de l'argent et dont la guerre par procuration contre la Russie pourrait déboucher sur un anéantissement nucléaire. L'Occident a organisé des violences antigouvernementales en Géorgie après que des groupes pro-UE aient perdu les élections dans ce pays. Le dirigeant sud-coréen pro-occidental déclare un renforcement des pouvoirs de l'État policier afin d'éviter les poursuites pour corruption.
Il ne s'agit là que d'un bref aperçu de la dégradation de l'image de l'Occident.
La visite en Chine cette semaine de la ministre des Affaires étrangères allemande Annalena Baerbock a été un autre fiasco révélateur. Mme Baerbock, obsessionnellement anti-russe, a atterri à Pékin, non pour donner la priorité à une amélioration des relations commerciales avec le plus grand partenaire mondial de l'Union européenne, mais plutôt pour brocarder la Chine avec des allégations selon lesquelles la Chine soutiendrait l'effort de guerre de la Russie en Ukraine.
Qu'est-ce qui compte le plus ? S'entendre avec la Chine pour stimuler le commerce et l'emploi pour des millions d'Allemands et d'Européens, ou se glorifier gratuitement d'une guerre par procuration gratuite en Ukraine ?
Les autorités chinoises n'ont évidemment pas apprécié l'insolence de Mme Baerbock et lui ont réservé un traitement de choc. Elle a été snobée par le ministre des Affaires étrangères chinois, Wang Yi, qui ne lui a pas accordé la conférence de presse conjointe habituelle après plus de trois heures de dialogue. Dans une déclaration séparée, la Chine a une nouvelle fois rejeté les allégations selon lesquelles elle aidait militairement la Russie en Ukraine.
La plus haute diplomate allemande va bientôt se retrouver au chômage, car son gouvernement de coalition s'écroule et doit affronter de nouvelles élections, mais elle se rend à Pékin avec l'argent du contribuable pour envenimer les relations avec la Chine, dont les échanges commerciaux avec l'UE s'élèvent à plus de 700 milliards de dollars par an.
Lors de sa conférence de presse en solo à Pékin, Mme Baerbock a redoublé d'arrogance, accusant la Chine de mettre en péril la paix et la sécurité en Europe en soutenant la Russie.
Elle a prétendu que le président russe Vladimir Poutine entraîne l'Asie dans la guerre contre l'Ukraine.
Cette duplicité est stupéfiante. L'Allemagne, l'Union européenne, l'OTAN et les États-Unis ont tout fait pour entraîner le monde en guerre par leurs imprudentes manoeuvres par procuration en Ukraine contre la Russie. L'échec total de ce pari a coûté 200 milliards de dollars aux contribuables européens et américains et pourrait, chose effrayante, déboucher sur une conflagration nucléaire.
Mme Baerbock a détourné la réalité en accusant la Russie d'entraîner l'Asie dans la guerre en Ukraine. Ce sont les États-Unis, l'OTAN et les dirigeants atlantistes européens qui développent la guerre par procuration dans d'autres régions, notamment au Moyen-Orient et en Asie.
Les soi-disant démocraties occidentales et l'OTAN soutiennent la recrudescence de la violence en Syrie exercée par des milices terroristes sous la bannière de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), une organisation terroriste internationalement proscrite et affiliée à Al-Qaïda. Selon des informations fiables, des militaires ukrainiens et turcs (c'est-à-dire des membres de l'OTAN) aideraient les terroristes en Syrie au moyen de la technologie des drones.
De toute évidence, la guerre par procuration de l'OTAN menée par les États-Unis en Ukraine va mal, car les forces russes progressent avec régularité contre le régime de Kiev qui se délite. L'intensification de la guerre par procuration de l'OTAN en Syrie constitue un geste désespéré destiné à détourner les troupes russes au profit de leur allié, le président Bashar al-Assad.
Le président américain Joe Biden, dont le mandat s'achève, consacre désespérément des milliards de dollars au soutien du régime de Kiev avant de quitter la Maison-Blanche le mois prochain. Et ce, bien que les Américains aient voté pour sa destitution, en partie parce qu'ils sont écœurés par l'échec de son comportement belliciste en Ukraine.
Ce même président a gracié cette semaine son fils pour ses condamnations pénales, lui épargnant plusieurs années de prison.
Combien d'autres preuves faut-il pour démontrer que les démocraties occidentales sont devenues des oligarchies gérées par des politiciens élitistes se considérant au-dessus des lois, et affichant un mépris total pour la représentation des intérêts des citoyens ordinaires ?
Les élites atlantistes ont accaparé la totalité de l'Union européenne et ont imposé des politiques qui servent les intérêts hégémoniques de l'Occident et non les intérêts des citoyens ordinaires. Une définition simple de la trahison.
Le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen sont quelques-uns de ces autres politiciens soudoyés et rétribués incarnant la tyrannie atlantiste. L'ancien Premier ministre néerlandais Mark Rutte, aujourd'hui secrétaire général de l'OTAN ('sinécures et pots-de-vin'), et le Premier ministre polonais Donald Tusk en sont d'autres exemples. Les dirigeants danois, finlandais, suédois et baltes font également partie du club des vassaux des États-Unis.
Nourris d'une idéologie élitiste et d'une profonde russophobie, séduits par la corruption ou contraints par le chantage pratiqué par la CIA, tous ces prostitués politiques ont trahi les intérêts des citoyens européens et ont rendu la vie des populations européennes dramatiquement difficile. La coupure de l'énergie russe a anéanti les économies européennes. L'Allemagne en est l'exemple le plus frappant : ses industries automobiles vitales s'effondrent en raison de la hausse des coûts de l'énergie.
Un autre pantin élitiste ridicule est Kaja Kallas, ex-Premier ministre estonien, aujourd'hui ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne, succédant à Josep Borrell, un autre valet de l'atlantisme. Dès le premier jour de son mandat cette semaine, Mme Kallas s'est rendue à Kiev pour promettre davantage d'aide financière et militaire au régime néonazi corrompu. Eh oui. Elle se rend dans un régime néonazi dont le président a annulé les élections, emprisonne les politiciens de l'opposition, censure les médias critiques et indépendants et impose la conscription militaire aux citoyens qui souhaitent la fin du conflit avec la Russie. Ne croyez-vous pas que Mme Kallas aurait mieux fait de se rendre en Chine, le principal partenaire commercial de l'UE, pour rétablir les relations ?
Pendant son séjour à Kiev, Mme Kallas a coordonné sa visite avec celle de l'Allemande Mme Baerbock à Pékin en réitérant des condamnations sans fondement contre la Chine en raison de son partenariat stratégique avec la Russie.
Mme Kallas a accusé la Chine de prolonger la guerre en Ukraine en entretenant simplement des relations commerciales avec la Russie, en achetant du gaz russe, entre autres.
Cette personnalité politique originaire d'un minuscule État balte de moins de 1,5 million d'habitants dirige aujourd'hui la politique étrangère de l'UE, dont la population totale s'élève à 450 millions d'habitants.
Mme Kallas, habitée par la russophobie typique des élites atlantistes, a menacé d'imposer des droits de douane plus élevés à la Chine sur la base d'allégations douteuses de soutien à la Russie.
L'UE s'est déjà tiré une balle dans le pied en suivant servilement l'agenda impérialiste américain visant à "vaincre stratégiquement" la Russie. Aujourd'hui, ces mêmes politiciens élitistes préfèrent aggraver leur trahison des intérêts européens en détruisant les relations avec la Chine.
Cependant, cette servilité crasse à une idéologie atlantiste aux prétentions démocratiques en faillite se solde par l'autodestruction. Les gouvernements occidentaux (en réalité, les régimes) et leurs charlatans élitistes décrédibilisés sont démis de leurs fonctions en raison du dégoût populaire croissant suscité par les mensonges et les contradictions.
Tous les États occidentaux sont fragilisés au fur et à mesure que leurs citoyens prennent conscience de la corruption et des tromperies qui, pendant des décennies, se sont fait passer pour de la "démocratie".
La "démocratie" occidentale est un véritable vampire. Elle a sucé le sang de trop de gens pendant trop d'années, en toute impunité et sous couvert de principes vertueux. Cependant, confrontée aux réalités, elle est en train de se désintégrer et de disparaître.